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Entretien d'embauche

Les 3 types de question piège en entretien : comment les déjouer ?

Votre CV a retenu l’attention d’un recruteur et vous pensez avoir fait le plus difficile ? C’est sans compter sur l’entretien d’embauche ! Il va encore falloir convaincre votre futur employeur que vous êtes LA personne idéale pour ce poste. 

La durée moyenne d’un entretien d’embauche est d’une heure. Dans ce court laps de temps, vous devrez donner la meilleure image de vous-même. Il ne faudra en faire ni trop, ni pas assez pour vous différencier des autres candidats. Vous trouvez cela stressant ? Dites-vous que ça l’est tout autant pour les recruteurs !

Dédramatisez l’entretien 🙌

Notre premier conseil, pour dédramatiser cette épreuve du feu, est de vous mettre dans la peau de ceux qui vont vous recevoir. Ils doivent choisir le bon candidat et ne disposent que d’un très court moment pour se faire une impression. Chaque détail compte et l’obsession du recruteur, c’est de ne rien louper. 

Voilà pourquoi, dans la majorité des entretiens d’embauche, on retrouve les fameuses « questions pièges ». Elles servent de repères aux recruteurs en permettant de sortir des informations fournies par le CV.  

Pour vous aider à préparer votre entretien, on vous propose un petit guide pour déjouer les « pièges ». En vous préparant à affronter à ces questions, vous mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher le poste de vos rêves ! 

1. Les questions sur les compétences professionnelles en entretien ✅

Il s’agit de la première catégorie de questions que sont susceptibles de vous poser les recruteurs.  Les questions sur vos compétences professionnelles servent souvent d’introduction à l’entretien d’embauche. Elles permettent de faire le lien entre votre CV et votre présence physique. Elles sont donc très importantes. 

Premier conseil : maîtrisez votre CV. Cela peut paraître évident mais vous ne devez pas hésiter sur une date ou le titre d’un diplôme. Pour autant il ne faudra pas vous limiter à ce que savent déjà les recruteurs. Nous vous recommandons de préparer en amont les réponses aux questions suivantes : 

  • Parlez-nous de vous : On ne vous demande pas (vraiment) votre biographie. Contentez-vous de rappeler les éléments de votre CV qui font de vous un bon candidat pour le poste convoité. 
  • Pourquoi ce trou dans votre CV ? : Chaque période d’inactivité doit trouver une justification simple et convaincante. Vous avez pris du temps pour votre famille, ou pour vous recentrer sur vous-même. Peut-être la transition entre deux milieux professionnels ? A vous de voir, mais soyez clairs. Quelques conseils par ici pour aller plus loin.
  • Donnez vos points forts et/ou vos points faibles : Qualité et défauts, talents et lacunes… Peu importe le vocabulaire, il s’agit ici d’être honnête sans perdre la face. Pour cela citez un de vos défauts et expliquez immédiatement comment vous luttez contre dans le cadre professionnel. 
  • En quoi le poste vous intéresse-t-il ? : Là encore, évitez le blabla. Les recruteurs sentiront que vous noyez le poisson. Quelles sont vos motivations réelles pour ce poste ? Qu’est-ce qui, dans votre CV, vous y conduit de façon inéluctable ? C’est aussi le moment de mettre à profit vos recherches sur l’entreprise. Montrez que vous vous reconnaissez dans ses valeurs et que vous savez où vous mettez les pieds. 

2. Les questions sur les compétences personnelles 🎨

Souvent négligées dans les CV par les candidats, les compétences personnelles sont généralement explorées durant l’entretien (on vous en dit plus par ici). Ne vous laissez pas prendre de court et préparez en avance une liste de vos hobbies les plus utiles. 

Sans chercher à tout ramener à votre candidature, réfléchissez aux centres d’intérêt qui vous ont déjà été utiles en entreprise. Ou à ceux qui pourraient le devenir. L’idéal est de pouvoir présenter des exemples concrets, puisés dans votre expérience professionnelle. 

Avez-vous des compétences atypiques ? Il s’agit d’éléments que l’on n’osait pas mettre en avant il y a quelques années et qui sont aujourd’hui très recherchées. Vous avez une chaîne Youtube, vous faites du jeu de rôle grandeur nature où vous chantez le weekend pour les personnes âgées ? Mettez-le en avant ! Ce sont peut-être ces aptitudes qui feront de vous le candidat idéal ! 

3. Les questions bizarres 👽

Enfin, dernier type de questions : les questions bizarres. Celles-ci sont destinées à déstabiliser le candidat ou à le mettre dans une situation inconfortable. N’imaginez pas qu’il s’agisse de sadisme de la part des recruteurs. Rappelez-vous que l’enjeu est aussi important pour eux que pour vous. 

La vie professionnelle est pleine de situations désagréables. Il est important pour les recruteurs de connaître vos réactions dans ces moments-là également. Les réponses à ces questions ne sont pas importantes en elles-mêmes. C’est votre comportement qui sera évalué, alors pas de panique ! 

Vous pouvez rencontrer deux types de questions étranges : les déstabilisantes et les problèmes insolubles. Dans la première catégorie on retrouve les références animalières : si vous étiez un animal, ce serait lequel ? Mais aussi tout ce qui touche à votre personnalité : êtes-vous plutôt chasseur ou éleveur, aimez-vous le jaune ? Ne vous focalisez pas sur la réponse mais sur l’argumentation. 

Plus étonnants encore, les problèmes insolubles sont sans doute les pièges les plus ardus. Difficile de ne pas être déstabilisé quand on se rend compte que l’on ne peut pas résoudre le problème. Et pourtant c’est bien ce que l’on attend de vous à ce moment-là ! Les recruteurs ne veulent pas vérifier que vous savez combien de fois les aiguilles d’une horloge se chevauchent dans une journée. Ils veulent que vous raisonniez calmement, n’hésitez pas à chercher la solution à haute voix. Vous avez le droit de vous avouer vaincu également, mais pas trop vite !